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Et toi mon coeur pourquoi bats-tu

Comme un guetteur mélancolique

J’observe la nuit et la mort

Extrait du Guetteur mélancolique de Guillaume Apollinaire

Aujourd’hui grande interrogation sur … Notre oeuvre ! Désir évident d’un travail qui soit vu et accessible par le plus grand nombre. Une oeuvre que l’on voit, une oeuvre qui est là, une œuvre qui est présente. Une oeuvre qui soit belle aussi, et qui résiste au temps. Une silhouette unique ? Une chorégraphie ? Comme un jeu de l’oie, un monopoly : des figures noires au milieu des arbres, des tours, immobiles, attentives, figées comme des grenouilles au bord de l’étang qui tout d’un coup disparaissent. Ça passe … Le guetteur … Un rêveur perché sur sa chaise, petit morceau d’un grand puzzle, minucule maillon d’un rouage qui le dépasse.

Ce matin : le marché. Joie des couleurs, des odeurs, voyage au bled. On achète, qui un Borek, qui un Mafé, de la menthe et du raisin. Nous ne sommes pas une équipe de cuisiniers ni de cuisinières. Cette après-midi retour dans le quartier, grande promenade avec André Sauvage. Il nous raconte l’histoire de la ZUP. Passionnant. Soudain : course poursuite, Starsky et Hutch au milieu du Blosne. Pas le temps de s’en remettre : mariage turc. Klaxon, bruits de moteurs, grosses cylindrées, feux d’artifice … Ainsi s’achève notre visite, retour à la résidence. Interrogation de l’équipe de la tortue : où en êtes-vous ? Êtes vous stressés ? En retard ? Tout va bien de votre côté ?

Nous cheminons, nous cheminons …