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Rennes : Résidence jour 2
Toutes les roses ne sont pas roses
Tous les saules ne sont pas pleureurs
Or je sais des portes jamais closes
Et des Héros qui ont toujours peur
Extrait du poème Le guetteur mélancolique de guillaume Apollinaire.
Journée commencée par un long échange sur la phrase „ça passe“. Comment résonne t-elle en nous ? Ça passe ou ça casse … Tout passe … Ça passe trop vite … Ça passera … Réflexion sur l’impermanence de la vie … Passage des saisons, des âges, des émotions … Se dépasser, aller ailleurs, voyager en soi, s’oublier, changer d’espace temps, se laisser traverser, passer d’une réalité à l’autre … Ça passe … Vite, lentement … Chorégraphie des „guetteurs“ … Comme un banc de poissons …
Ballade dans le quartier, émission de radio … En dire trop ? Pas assez ? Observer … Guetteurs guettés … Ils passent le temps et le temps passe. Immobiles ? En mouvements ? Lenteur, inaction, vêtements sombres, tous identiques ? Tous invisibles ? Contemplatifs à leur façon ? Si jeunes … Et beaux aussi … Ils nous touchent, ils nous émeuvent. Pourquoi sont ils là ? Quelle interaction avoir avec eux ? En si peu de temps …
Petit à petit leur fonction de „Guetteurs“ s’efface derrière leur personnalité si mystèrieuse. C’est peut-être cela qui peut nous rassembler, donner sens à notre rencontre, cette question : qui sont-ils ?